Laeticia, l'épouse de Johnny Hallyday, était présente hier soir aux ultimes répétitions du chanteur avant sa prestation de ce soir aux arènes de Nîmes.
C'est ce qui s'appelle être dans le vif du sujet. A peine débarqués de la gare de Nîmes, tout juste jetés nos paquetages de survie dans le camping-car garé au pied des arènes, nous voilà face à Johnny. Il est 21 heures, hier soir, et l'idole entre dans F arène où il va donner ce soir et demain les premiers shows de sa tournée « Rester vivant ».
Des répétitions tardives, pour éviter le soleil caniculaire mais aussi se retrouver dans les conditions nocturnes du concert. Derrière sa console, Dimitri Vassi-liu, qui réalise pour la première fois ses lumières, est concentré. Il a beau avoir marqué les esprits avec les derniers shows de Mylène Far-mer et M.Pokora, il reconnaît que « c'est impressionnant. Je n'ai envie de décevoir ni Johnny ni son public ». « Faire Hallyday en France, c'est comme faire Springsteen dans le New Jersey », sourit Mike Marsh, qui s'occupe du son.
Il s'amuse, plaisante
Sur cette tournée, quinze musiciens et choristes entourent Johnny, dont trois guitaristes, à commencer par son directeur artistique, Yarol Poupaud. Les musiciens ont façonné le son tout l'après-midi et, lorsque le boss arrive, se pose dans sa chaise Johnny Hallyday pour mettre ses oreillettes de retour, ils n'ont même pas besoin de se parler pour faire monter la sauce du premier titre, « Rester vivant ». Le premier extrait de son magnifique dernier album, qui s'est vendu à plus de 600 000 exemplaires, qui donne le ton de ce show taillé pour les festivals d'été, c'est-à-dire allégé en décors et en effets visuels. « Johnny avait envie de retrouver une vibration très rock'n'roll, confirme Laeticia, son épouse. Je l'ai rarement vu aussi connecté avec son groupe. Il s'est beaucoup impliqué, en répétant un mois et demi à Los Angeles mais aussi en retrouvant des titres qu'il n'avait pas joués depuis très longtemps. »
Un tour de chauffe sans anicroche
Au cœur des mythiques arènes, Laeticia le mitraille avec son smart-phone. « C'est toujours très émouvant de le revoir sur scène. C'est là qu'il se sent le plus vivant. On est parti pour un an et demi de tournée et je vais être très présente. » Impliqué, Johnny l'est aussi dans ces ultimes répétitions. Donnant ses directives à ses nouveaux choristes, s'amusant avec son saxo et son harmoniciste pendant leur solo, encourageant ses troupes, plaisantant. Il n'y a pas plus de vingt personnes dans les arènes, mais il donne de la voix comme si elles étaient pleines. « Ca tourne déjà fort », avoue bluffé Yodelice, qui a composé une partie de « Rester vivant » et ne voulait pas rater cette première. Pendant deux heures, ce premier tour de chauffe se déroule sans anicroche, entre nouvelles chansons, classiques indémodables - du « Pénitencier » à « Quelque chose de Tennessee » - et pépites qui raviront les fidèles, comme « Nadine ». Dehors, les fans - qui campent depuis plusieurs jours avec une vingtaine de tentes - n'en perdent pas une miette. « C'est déjà du bonheur ! » rigole la Marseillaise... Nadine.http://www.leparisien.fr/loisirs-spectacles/tournees-des-festivals/johnny-en-repetitions-a-nimes-il-a-retrouve-une-vibration-tres-rock-02-07-2015-4911669.php
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