Alors que François Hollande recevait les chefs d'États africains dans le cadre du sommet de l'Élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, sa compagne Valérie Trierweiler organisait elle la "réunion de mobilisation contre les violences sexuelles faites aux femmes dans les conflits" au musée d'Orsay. L'occasion pour la première dame d'attirer l'attention et dénoncer un crime de guerre souvent ignoré en zone de guerre, les viols systématiques.
Elles étaient nombreuses à avoir répondu à l'appel de Valérie Trierweiler ce 6 décembre. Dix-sept épouses de chefs d'États africains parmi lesquelles Dominique Ouattarra de Côte d'Ivoire, Sylvia Bongo Ondimba du Gabon, Antoinette Sassou N'Guesso du Congo, Aminata Keïta du Mali, Patience Jonathan du Nigeria, Marème Fall Sall du Sénégal, Hinda Deby Itno du Tchad, Chantal Compaoré du Burkina Faso ou encore Chantal Biya du Cameroun. Le but ? Dénoncer les viols systématiques dans les zones de guerre, utilisés comme véritables "armes" de terreurs. "Nous (...) dénonçons la persistance intolérable de violences sexuelles dans les conflits et refusons qu'elles soient considérées comme des conséquences inévitables, voire acceptables des guerres", ont-elle ainsi déclaré.Un sujet douloureux et difficile que les organisations humanitaires tentent de faire connaître afin d'attirer l'intérêt des dirigeants, qui semblent enfin se préoccuper du sort terrible réserver aux femmes dans les zones de conflits, et notamment en Afrique comme le souligne Zainab Hawa Bangura, la représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit. Angelina Jolie oeuvre également de son côté dans cette lutte.
Valérie Trierweiler, qui a effectué plusieurs voyages en Afrique en compagnie de François Hollande et aussi avec Yamina Benguigui, s'est souvent rendue lors de ses visites officielles (...) Lire la suite sur purepeople.com
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