Dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France publié ce lundi, Michel
Sardou, 65 ans, qui présente un nouveau spectacle composé
uniquement d'anciens tubes à partir de mercredi à Bercy, a déclaré ne pas "être
choqué" par la nouvelle tranche d'impôt à 75 % pour les très hauts revenus. "Si
c'est du provisoire, qui dure moins longtemps que la vignette, cela ne me choque
pas. On est quand même tous conscients qu'on est dans la merde !", y
explique-t-il, avant d'affirmer que ce n'est "pas son genre de fuir à
l'étranger", au moment où l'installation
en Belgique de Gérard Depardieu fait la Une des journaux.
"Je n'aime pas cette mondialisation"
Dans un langage parfois cru, il a, par ailleurs, également
ajouté qu'il "n'aimerait pas être à la place" de François Hollande, et fustigé
la mondialisation. "Aujourd'hui, tu dépends d'un connard qui est à l'autre bout
du monde, qui fait faillite et d'un seul coup 5.000 mecs en Provence sont au
chômedu ! je n'aime pas cette mondialisation et le président ne peut pas y
faire grand-chose", estime-t-il.
En 2010, Michel Sardou avait affirmé avoir été "convoqué" par
Nicolas Sarkozy à l'Elysée, après avoir déclaré qu'il ne le soutenait plus et
avait laissé entendre qu'il pourrait voter à gauche à l'élection
présidentielle. En fin de compte, le chanteur dit avoir voté blanc "parce qu'il
n'y croyait plus".
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