Né dans la haute bourgeoisie, Michel Hamburger (son vrai nom) est le fils du brillant médecin Jean Hamburger, créateur de la réanimation artificielle et de la néphrologie.
Le départ de son père du foyer familial, alors qu’il n’a que sept ans, marque profondément cet artiste à la sensibilité exacerbée, initié très tôt à la musique par sa mère, la pianiste-concertiste Annette Haas.
A 16 ans, il se lance dans la carrière, sans percer. Michel Berger, qui voue une passion à Ray Charles et à Gershwin, au sens du rythme et à la richesse mélodique des Américains, ne rentre pas dans les canons de la génération «yéyé».
Devenu directeur artistique, c’est d’abord à travers les autres et surtout les femmes de sa vie, qu’il va connaître le succès.
Au début des années 70, il rencontre Véronique Sanson, coup de foudre musical et amoureux.
Il réalise son premier album, «Amoureuse» (1972), qui constitue une forme de révolution dans les variétés confinées de l’époque. Au même moment, il apporte à Françoise Hardy une chanson qui relance sa carrière, «Message personnel».
Quitté par Véronique Sanson alors qu’il était sur le point de l’épouser, il est ensuite contacté par celle qui deviendra sa femme: France Gall.
La délicieuse gamine des yéyés veut redonner un second souffle à sa carrière et cherche celui qui saura mettre en chansons sa vie d’adulte.
Quelques années plus tard, il relance également la carrière de Johnny Hallyday, en écrivant et réalisant pour lui «Rock’n roll attitude», sur lequel apparaît notamment «Quelque chose en nous de Tennessee».
Auteur, compositeur, réalisateur, producteur, scénographe, défenseur des droits des artistes, Michel Berger a plus de mal à s’imposer comme interprète.
Il lui faut attendre l’aube des années 80 et son sixième album solo, «Beauséjour», où figurent «La groupie du pianiste» et «Quelques mots d’amour», pour que s’amorce une reconnaissance personnelle.
Quelques mois plus tard, Michel Berger se produit pour la première fois sur scène, une révélation qui le propulse enfin au premier plan. Mais il ne parviendra toutefois jamais à s’y imposer réellement.
Son oeuvre la plus marquante est d’ailleurs un travail de l’ombre: «Starmania», pionnier des spectacles musicaux en France.
Visionnaire histoire d’amour sur fond de terrorisme et de totalitarisme, l’opéra-rock écrit en 1978 avec Luc Plamondon est depuis entré dans le répertoire français mais aussi international, repris aussi bien par Cindy Lauper - «The world is stone (le monde est stone)» - que Céline Dion - «Ziggy (un garçon pas comme les autres)».
http://www.dna.fr/actualite/2012/07/31/il-y-a-20-ans-s-eteignait-l-etoile-michel-berger
Le départ de son père du foyer familial, alors qu’il n’a que sept ans, marque profondément cet artiste à la sensibilité exacerbée, initié très tôt à la musique par sa mère, la pianiste-concertiste Annette Haas.
A 16 ans, il se lance dans la carrière, sans percer. Michel Berger, qui voue une passion à Ray Charles et à Gershwin, au sens du rythme et à la richesse mélodique des Américains, ne rentre pas dans les canons de la génération «yéyé».
Devenu directeur artistique, c’est d’abord à travers les autres et surtout les femmes de sa vie, qu’il va connaître le succès.
Au début des années 70, il rencontre Véronique Sanson, coup de foudre musical et amoureux.
Il réalise son premier album, «Amoureuse» (1972), qui constitue une forme de révolution dans les variétés confinées de l’époque. Au même moment, il apporte à Françoise Hardy une chanson qui relance sa carrière, «Message personnel».
Quitté par Véronique Sanson alors qu’il était sur le point de l’épouser, il est ensuite contacté par celle qui deviendra sa femme: France Gall.
La délicieuse gamine des yéyés veut redonner un second souffle à sa carrière et cherche celui qui saura mettre en chansons sa vie d’adulte.
pionnier avec «Starmania»
Avec «Evidemment», «Babacar», «Ella», «Il jouait du piano debout», autant de titres écrits par celui qui devient son mari en 1976, elle devient la star féminine des années 80. Ensemble, ils collaborent même avec une de leurs idoles, Elton John, qui les invite à enregistrer à Los Angeles.Quelques années plus tard, il relance également la carrière de Johnny Hallyday, en écrivant et réalisant pour lui «Rock’n roll attitude», sur lequel apparaît notamment «Quelque chose en nous de Tennessee».
Auteur, compositeur, réalisateur, producteur, scénographe, défenseur des droits des artistes, Michel Berger a plus de mal à s’imposer comme interprète.
Il lui faut attendre l’aube des années 80 et son sixième album solo, «Beauséjour», où figurent «La groupie du pianiste» et «Quelques mots d’amour», pour que s’amorce une reconnaissance personnelle.
Quelques mois plus tard, Michel Berger se produit pour la première fois sur scène, une révélation qui le propulse enfin au premier plan. Mais il ne parviendra toutefois jamais à s’y imposer réellement.
Son oeuvre la plus marquante est d’ailleurs un travail de l’ombre: «Starmania», pionnier des spectacles musicaux en France.
Visionnaire histoire d’amour sur fond de terrorisme et de totalitarisme, l’opéra-rock écrit en 1978 avec Luc Plamondon est depuis entré dans le répertoire français mais aussi international, repris aussi bien par Cindy Lauper - «The world is stone (le monde est stone)» - que Céline Dion - «Ziggy (un garçon pas comme les autres)».
http://www.dna.fr/actualite/2012/07/31/il-y-a-20-ans-s-eteignait-l-etoile-michel-berger
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