mardi 4 septembre 2012

Johnny : pourquoi c'est inquiétant

Officiellement, tout va bien ! Circulez, il n'y a rien à voir. Et d'ailleurs tout va si bien que notre rockeur national est retourné finir ses vacances dans sa maison de Los Angeles. Mais à y regarder de plus près, la situation est beaucoup plus mystérieuse, voire sérieuse.

Lundi 27 août, RTL annonce que Johnny Hallyday a été hospitalisé - "ce week-end à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, à la suite d'une crise de tachycardie". En vacances à Saint-Barthélemy, il rejoint dimanche après-midi en hélicoptère l'hôpital de Pointe-à-Pitre. Pris de court, le service de presse du chanteur est incapable de confirmer l'information. En milieu d'après-midi, Gilbert Coullier, son producteur, adresse à l'AFP un communiqué rassurant : Johnny Hallyday est "brièvement" hospitalisé pour une "bronchite persistante" et sa sortie est "imminente". Il dément toutes les informations faisant état de "problèmes cardiaques". Plus tard, Coullier conteste même que son poulain soit aux urgences, alors qu'un communiqué de l'hôpital vient d'affirmer le contraire. Une première fausse note qui en annonce tant d'autres...

Une sortie imminente sans cesse retardée


Dans la soirée, on annonce que le chanteur sera sur pied dès le lendemain... Ce sera le cas, mais pour être transféré au CHU de Fort-de-France ! Sébastien Farran, son manager, précise alors que le chanteur y subira un "bilan cardiologique de très courte durée". Tiens, tiens, les problèmes cardiaques démentis le lundi resurgissent le mardi ! Mais pas de panique, cette fois-ci, promis juré, Johnny sera rétabli dès le lendemain... Sauf qu'il faut attendre le vendredi 31 août pour que la star sorte de l'hôpital et gagne Los Angeles en avion privé.

Très pratique, Los Angeles ! Là-bas, on peut être soigné discrètement par des médecins locaux tenus au secret et qui ne sont pas tentés de bavarder avec des journalistes français... Ajoutez à cela que la maison de la famille Hallyday est isolée et bien protégée des regards indiscrets. Bref, la cacophonie et la confusion règnent en maître. Et c'est bien connu, quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup...

Démentis trop précipitamment, les ennuis cardiaques seraient-ils moins farfelus qu'on a voulu le dire ? À moins que, effrayés par l'état général de leur célèbre patient, les médecins de Pointe-à-Pitre et de Fort-de-France aient voulu le soumettre à une batterie d'examens qui ne se sont pas tous révélés rassurants. À moins que... Voici une troisième hypothèse esquissée par un ancien (très) proche du chanteur : "Le vrai problème de Johnny, c'est l'alcoolisme. Pendant des années, il a réussi à le dissimuler. Il parvenait à arrêter de boire, notamment pendant ses tournées. Aujourd'hui, il n'essaye même plus. Quand il tourne ou enregistre, le travail le tient debout et limite sa consommation de boisson. Mais en vacances, il n'a plus de limite..."

Déjà en 2009...


Pour masquer ces notes discordantes, le clan Hallyday s'est lancé dans une communication tous azimuts. Laeticia a posté des photos sur Twitter et Instagram, Claude Lelouch rapporte une conversation avec Johnny avec qui il doit tourner un film cet automne, Sébastien Farran, son manager, affirme que le chanteur sera en studio "la semaine prochaine", et Johnny lui-même s'est ouvert un compte Twitter sur lequel il échange fréquemment. Le message est clair : tout va bien, et il faut le faire savoir !

Cette communication insistante et ratée rappelle furieusement celle qui présida au précédent pépin de santé de l'idole des jeunes. Fin 2009, après avoir été opéré d'une hernie discale par le docteur Stéphane Delajoux, il avait été de nouveau hospitalisé à Los Angeles et placé dans un coma artificiel. Pour brouiller les pistes, un aréopage de personnalités (Charles Aznavour, Nikos Aliagas, Line Renaud...), de membres de sa famille et de son staff ont entonné l'air bien connu de "Tout va très bien, madame la marquise". Puis, on changea de refrain en criant haro sur le docteur Delajoux. Celui-ci avait raté son opération et un spectaculaire procès devait lui faire rendre gorge. On allait voir ce qu'on allait voir. En effet, on a vu : un accord global a été signé en février 2012 mettant un terme à l'action contre le docteur Stéphane Delajoux initiée par Johnny Hallyday et ses assureurs devant le conseil de l'Ordre des médecins. Plus personne n'a le droit de communiquer sur l'affaire, et surtout de dire ce que contient vraiment le dossier médical du patient... Mieux encore, les témoins de cette époque ont tous été écartés. Jean-Claude Camus son producteur, Vincence Stark et Catherine Battner ses attachées de presse et Daniel Angeli son photographe ont quitté l'entourage du chanteur avec pour consigne de ne rien dire. Mais de ne rien dire sur quoi, sur qui ?

Une tournée compromise


La tournée française du chanteur, qui doit reprendre le 11 octobre à Épernay, est menacée. La production a pris langue avec les assureurs pour "évaluer les différentes pistes à explorer"... Les deux parties doivent s'entendre sur le nom à donner au mal dont souffre le chanteur. Ce devrait être une pneumopathie, c'est-à-dire une infection des poumons, sans que l'on sache si celle-ci est d'origine virale, infectieuse, ou la conséquence d'une faiblesse respiratoire grandissante. On sait également que, quelques jours avant d'être hospitalisé, Johnny avait été victime d'un malaise sur une plage de Saint-Barth... Et c'est Laeticia qui l'avait soutenu et avait fait de son mieux pour dissimuler ce "passage à vide". Des témoins ont noté la difficulté qu'avait le chanteur à respirer. À l'évidence, il s'est passé quelque chose cet été.

D'un point de vue médical, à 69 ans, Johnny est une personne âgée chez laquelle une maladie qui serait bénigne chez un jeune peut avoir des conséquences bien plus graves. D'autant qu'il cumule les antécédents : multiples ............ Lire la suite de l'article sur ce lien .......  http://www.lepoint.fr/culture/johnny-pourquoi-c-est-inquietant-04-09-2012-1502325_3.php

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