Près de quatre heures de concert, une soixantaine de chansons, des souvenirs à la pelle, des digressions sur l'état du monde, avant un tendre duo avec sa fille Emmanuelle: Guy Béart, 84 ans, a fait ses adieux à la scène samedi soir à l'Olympia.
Choisissant un mode intimiste "comme à la maison" avec une petite formation de quatre musiciens (guitares, contrebasse et accordéon), Guy Béart a d'emblée situé le cadre de ce qu'il a présenté comme son ultime récital avec la chanson "La vie va va va... et s'en va". L'Olympia, où il a joué pour la première fois en 1957, affichait complet pour dire au revoir à un "troubadour" de la scène française, qui incarne depuis ses débuts une chanson poétique, intemporelle et parfois engagée. S'accompagnant à la guitare, il a enchainé avec un autre de ses grands succès des années soixante: "Qu'on est bien dans les bras d'une personne du sexe opposé". "C'était à l'époque !", a tenu à préciser Guy Béart, ajoutant au passage: "On veut l'égalité entre homme et femme mais on oublie que la femme est plus belle que l'homme!"
"Je faisais mes chansons en toute innocence, parfois elles étaient interdites. Aujourd'hui, il y a une liberté remarquable sauf pour nos malheureux amis de Charlie Hebdo (...) victimes d'une fusillade déconnante par des musulmans qui ne connaissent rien de Mahomet", a-t-il déploré entre deux chansons. "Il faut continuer le rire malgré tout !" Évoquant pêle-mêle ses rencontres avec Maurice Chevalier et Barbara, Guy Béart s'est dit persuadé "qu'on aura besoin de chansons pour garder le moral". Un peu plus tôt, il avait interprété "Vive la rose", chanson du XVIIIe siècle devenu l'un de ses grands succès, et qu'il a dédiée samedi soir à Valérie Trierweiler "qui empoisonne le président", n'hésitant pas à la comparer
à la Montespan.
Souvent pessimiste, Guy Béart a souhaité reprendre aussi l'une de ses chansons de 1981, "La Grève du rêve". "On ne rêve plus aujourd'hui. On ne rêve plus que nos enfants vivent mieux", a-t-il estimé samedi soir. Après "Les Grand principes" et "A Amsterdam", "où il y a Dieu et des dames", Guy Beart a été rejoint sur scène, en forme de passage de relais, par Julien Clerc pour un duo sur "Vous", titre de 1958. Sa fille Emmanuelle a chanté avec lui un titre sur Saint-Germain des Près, "Il n'y a plus d'après". Se félicitant de la communion nationale après les attentats mais persuadé qu'elle ne durera pas, Guy Beart a interprété une chanson écrite pour Dalida en 1982 : "Si la France se mariait avec elle-même/Si un jour elle se disait enfin je t'aime/Elle inventerait la ronde qui épouserait le monde". Sur un même mode prémonitoire, Guy Béart a repris "O Jéhovah", titre de 1986 sur l'intégrisme religieux : "Mon Dieu garde-moi de ces fous qui t'invoquent en simulacre/Qui font de toi le dieu des loups et des massacres".
"Je faisais mes chansons en toute innocence, parfois elles étaient interdites. Aujourd'hui, il y a une liberté remarquable sauf pour nos malheureux amis de Charlie Hebdo (...) victimes d'une fusillade déconnante par des musulmans qui ne connaissent rien de Mahomet", a-t-il déploré entre deux chansons. "Il faut continuer le rire malgré tout !" Évoquant pêle-mêle ses rencontres avec Maurice Chevalier et Barbara, Guy Béart s'est dit persuadé "qu'on aura besoin de chansons pour garder le moral". Un peu plus tôt, il avait interprété "Vive la rose", chanson du XVIIIe siècle devenu l'un de ses grands succès, et qu'il a dédiée samedi soir à Valérie Trierweiler "qui empoisonne le président", n'hésitant pas à la comparer
à la Montespan.
Souvent pessimiste, Guy Béart a souhaité reprendre aussi l'une de ses chansons de 1981, "La Grève du rêve". "On ne rêve plus aujourd'hui. On ne rêve plus que nos enfants vivent mieux", a-t-il estimé samedi soir. Après "Les Grand principes" et "A Amsterdam", "où il y a Dieu et des dames", Guy Beart a été rejoint sur scène, en forme de passage de relais, par Julien Clerc pour un duo sur "Vous", titre de 1958. Sa fille Emmanuelle a chanté avec lui un titre sur Saint-Germain des Près, "Il n'y a plus d'après". Se félicitant de la communion nationale après les attentats mais persuadé qu'elle ne durera pas, Guy Beart a interprété une chanson écrite pour Dalida en 1982 : "Si la France se mariait avec elle-même/Si un jour elle se disait enfin je t'aime/Elle inventerait la ronde qui épouserait le monde". Sur un même mode prémonitoire, Guy Béart a repris "O Jéhovah", titre de 1986 sur l'intégrisme religieux : "Mon Dieu garde-moi de ces fous qui t'invoquent en simulacre/Qui font de toi le dieu des loups et des massacres".
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