C’est peut-être ce qu’on peut appeler la rançon du succès. À l’image de Véronique Genest et sa Julie Lescaut, Corinne Touzet a marqué les Français dans le rôle principal de la série Une femme d’honneur. Si la première a déjà dénoncé le monde impitoyable de la télévision, la seconde n’en dresse pas un portrait plus reluisant.
Elle a beau avoir raccroché le képi du Lieutenant Isabelle Florent en 2008, Corinne Touzet estime qu’on ne lui a pas donné l’opportunité de passer à autre chose et de poursuivre sa carrière de comédienne dans de bonnes conditions. « Il faut arrêter de ranger tout le monde dans des tiroirs, s’insurge-t-elle dans une interview à TV Mag. Me concernant, j'ai l'impression qu'en 1996, on m'a mis un uniforme, et que je suis censée le garder toute ma vie. »Puisqu’on ne se bousculait pas au portillon pour lui proposer des rôles, Corinne Touzet a pris les choses en main. « Pour me sortir de là, j'ai monté Yes Productions [sa propre boîte de prod, ndlr], indique-t-elle. J'ai fait écrire les rôles que je rêvais d'incarner mais que l'on ne me proposait pas. » Comme le dit la sagesse populaire, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.
Mais loin de la relancer, ce projet a encore aggravé sa situation professionnelle. Qu’une actrice s’autoproclame productrice n’a pas plu dans le monde de la télévision, mais l’a désignée comme une nouvelle concurrente à abattre. « Je suis devenue persona non grata. On ne voulait pas me reconnaître comme productrice, me reprochant même de marcher dans des plates-bandes qui ne m'appartenaient pas », se souvient la star de 54 ans. Résultat : on l’a boycottée pendant plusieurs années. « Pour me punir, on ne faisait plus travailler l'actrice. Je n'ai pas tourné (...) Lire la suite sur voici.fr
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