Sur Europe 1, la ministre de la Culture a commenté ce lundi
le
choix de Gérard Depardieu de quitter pour de bon la France pour raisons
fiscales, moins d'un mois après avoir révélé à RTL au moment du
possible exil fiscal de l'acteur en Belgique "n'avoir aucune empathie avec
ce type de comportement, et en l'occurrence Gérard
Depardieu aurait mieux fait d'en rester au cinéma muet".
Dans un premier temps, elle n'a pas pu cacher son regret de
perdre une icône : "Depardieu est une grande personnalité [ayant] marqué le
cinéma français, avec tous ses excès et on doit le prendre comme ça, c'est tout
(...) Il fait donc partie de notre patrimoine cinématographique".
Avant d'affirmer : "Les grands artistes ne sont pas
toujours exemplaire dans leur comportement (...) Tout le monde en a un petit peu
assez du feuilleton (...) Les Français ont envie qu'on parle de leurs problèmes
à eux (...) Il a choisi de quitter la France. Je trouve triste qu'on puisse
rendre un passeport français alors qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui
voudraient bien devenir français".
Hier, impossible d'échapper aux images diffusées dans les
médias de la réception du comédien en Mordovie, une région située sur la Volga,
à près de 500 km à l'est de Moscou - Depardieu arborant son nouveau passeport
russe, donnant l'accolade à son ami Vladimir Poutine. Aurélie
Filippetti les jugent "tristes". "J'en ai vu des
extraits hier sur les chaînes télévisées françaises, il y a d'autres films de
Depardieu que j'ai préférés", a-t-elle ajouté.
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