Charlène, princesse de Monaco depuis un an

Ils fêteront leur premier anniversaire de mariage, à la maison tous les deux, de manière intime, comme n’importe quel jeune couple » nous assure-t-on du côté du palais princier.
Remontons en 2000, au bord du bassin du stade Louis-II. Charlène Wittstock, alors nageuse au sommet de son art, recevait des mains du prince héritier lui-même, une médaille d’or pour sa performance du 200 m dos lors du Meeting international de natation de Monaco. Il y a douze ans, sur le podium, cette jeune Sud-africaine pouvait-elle imaginer célébrer ses noces de coton au palais princier, sur le Rocher le plus légendaire de la planète ?
Du haut de son mètre soixante-dix-sept et de toute sa blondeur, certainement pas. Et c’est pourtant ce qu’elle et son mari, le prince Albert II, feront demain, 2 juillet, date de la célébration religieuse. Mais peut-être choisiront-ils de le célébrer aujourd’hui, 1er juillet, date de l’union civile ? Jour surtout où Charlène Lynette Wittstock est devenue Son Altesse Sérénissime la princesse Charlène de Monaco.
Car depuis douze mois, les Monégasques ont enfin cette souveraine qu’ils attendaient depuis si longtemps. Une souveraine qui a effectué ses premiers pas sous le regard affûté de nombreux observateurs qui n’ont, jusqu’ici, rien eu à se mettre sous la dent, tant « l’année Charlène » fut riche. Exit les rumeurs, tombées aux oubliettes de la presse à scandale. Et pour cause, même si en terre monégasque elle reste encore assez discrète – on la voit néanmoins de plus en plus se déplacer seule et prendre de l’assurance – c’est sur la scène internationale qu’elle a su rayonner.
De Nelson Mandela aux Oscars
En effet, depuis ce fameux « oui », le couple princier a enchaîné les visites et les déplacements officiels. Des premières rencontres fortes, notamment, avec Nelson Mandela – elle est d’ailleurs une des marraines de sa fondation éponyme – mais aussi avec l’archevêque sud-africain Desmond Tutu qui prend sa compatriote dans les bras lors d’une rencontre au Cap.
Côté glamour, impossible de ne pas évoquer Hollywood et la 84e cérémonie des Oscars. Sur le tapis rouge, la princesse Charlène était éblouissante au bras de son prince, dans une longue robe blanche ceinturée. Image qui a définitivement convaincu les rédactrices de mode les plus sceptiques sur cette nouvelle icône naissante. Plus récemment, c’est dans un ensemble tailleur bleu, couleur qu’elle portait pour la cérémonie civile, que Charlène de Monaco a pu effectuer sa première révérence – impeccable ! – devant la reine Elizabeth II, à l’occasion de son jubilé en mai dernier. Une entrée remarquée dans le gotha des têtes couronnées.
Une métamorphose réussie
Quant au Rocher et à ses sujets, la princesse conquiert petit à petit le cœur des Monégasques qui apprennent à connaître cette grande Sud-africaine élancée. Charlène comprend désormais parfaitement le français mais ne se sent pas encore très à l’aise avec son accent qu’elle travaille sans relâche. Son premier discours dans la langue de Molière est attendu. Elle a créé sa propre Fondation, encore discrète, mais bel et bien à la manœuvre pour la défense des enfants et des femmes en difficulté. Car c’est bien lorsqu’elle est en compagnie d’enfants ou de sportifs que la princesse se révèle sous son meilleur jour comme lors de sa venue au club de rugby de Monaco.
Spontanée et naturelle, elle aura su charmer tous les membres de l’ASMR, en enfilant le maillot offert et en échangeant quelques ballons avec les plus jeunes. Ou encore pendant le traditionnel match de foot qui oppose l’équipe des pilotes de F1 et l’équipe du Prince, durant le Grand Prix, la princesse Charlène s’est révélée très attentionnée envers son mari, et même rieuse. Ces dernières semaines, l’opération séduction semble s’être accélérée avec la remise des diplômes à l’International School of Monaco, la visite du nouveau marché de la place d’Armes, ou encore le pique-nique de la Croix-Rouge qui s’est tenu hier.
Des bassins au palais Princier, de l’Afrique du Sud au Rocher, Charlène de Monaco a réussi sa métamorphose. Il ne manque plus que l’annonce d’un heureux événement pour que le tableau soit parfait.

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