Les premiers mots de la nouvelle Première
Dame de France
Hier discrète, cette élégante femme a aujourd'hui changé :
"Les choses ont évolué. Au début, j'étais en retrait. On me le reprochait.
Là, on me reconnaît parfois quand je suis avec lui, sinon non, à part dans mon
quartier", disait-elle avant le 6 mai. Quand on lui parlait d'avenir, la
journaliste disait qu'elle fera "de son mieux", à l'instar de Carla
Bruni. "Comme première dame, elle a fait comme elle a pu. C'est quelque
chose d'assez compliqué. Moi aussi, si cela devait arriver, je ferais de mon
mieux". "Première dame, c'est un second rôle", ajoutait celle qui
dit apprécier le style de l'épouse de François Mitterrand, Danielle, "entre
le dévouement et l'engagement". "Je n'ai pas trouvé l'école de première
dame de France", expliquait-elle avec humour sur Canal + en
janvier.
Ces derniers mois, la campagne électorale menée par son compagnon ne l'a pas épargnée. Elle a du porter plainte à propos d'une enquête de police clandestine dont elle aurait fait l'objet. Après avoir été attaquée par Nicolas Sarkozy sur son travail à Direct 8, elle a récemment subi les moqueries du député UMP Lionnel Luca, qui a joué sur l'analogie entre son nom et celui d'une race de chien féroce, le rottweiler. "Merci à toutes celles et ceux - sans exception - qui m'ont apporté leur soutien après les propos abjects de Luca", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Retour sur le parcours de Valérie Trierweiler qui est passé de l'ombre à la lumière un dimanche d'octobre 2011 quand François Hollande est devenu le candidat officiel du Parti socialiste à l'élection présidentielle.
Ces derniers mois, la campagne électorale menée par son compagnon ne l'a pas épargnée. Elle a du porter plainte à propos d'une enquête de police clandestine dont elle aurait fait l'objet. Après avoir été attaquée par Nicolas Sarkozy sur son travail à Direct 8, elle a récemment subi les moqueries du député UMP Lionnel Luca, qui a joué sur l'analogie entre son nom et celui d'une race de chien féroce, le rottweiler. "Merci à toutes celles et ceux - sans exception - qui m'ont apporté leur soutien après les propos abjects de Luca", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
Retour sur le parcours de Valérie Trierweiler qui est passé de l'ombre à la lumière un dimanche d'octobre 2011 quand François Hollande est devenu le candidat officiel du Parti socialiste à l'élection présidentielle.
Une bosseuse acharnée
Valérie Massonneau est issue d'un milieu modeste - terme
qu'elle réfute -. Née à Angers le 16 février 1965, elle est la cinquième d'une
fratrie de six enfants. Son père est un invalide de guerre, ayant perdu une
jambe en sautant sur un obus à l'âge de 13 ans. Sa mère, hôtesse d'accueil puis
caissière à la patinoire d'Angers, fait vivre la famille avec son unique
salaire.
Après des études d'histoire et un DESS de communication
politique, elle fait ses débuts de journaliste en 1988 à la revue Profession
politique dirigée par Gérard Carreyrou. Lors de la cérémonie des vœux à
l'Elysée en
1989, François Mitterrand est sous le charme de cette jeune femme ravissante. Le
directeur de Paris
Match, Roger Thérond, la recrute au service politique. Elle y
rencontre Denis Trierweiler, secrétaire de rédaction, universitaire et
traducteur d'allemand, qu'elle épouse. Ils auront trois enfants.
Professionnellement puis amicalement, elle fréquente le couple
Royal-Hollande. C'est à elle que l'on doit en 1992 l'interview de Ségolène
Royal, alors ministre de l'environnement du gouvernement Bérégovoy,
qui vient d'accoucher de leur dernière fille, Flora ; l'évènement sera largement
illustré de photos dans l'hebdomadaire et fera date dans la peopolisation de la
vie politique.
Parallèlement à sa carrière dans la presse écrite, elle anime
des émissions politiques sur la chaîne Direct
8 dirigée par Philippe Labro qui la qualifie "de bosseuse
acharnée, de grande professionnelle".
Du service politique à la rubrique
littéraire
Sa relation avec François Hollande prend une tournure
sentimentale en 2006. Désormais elle connaît le sort de la plupart des femmes
journalistes compagnes d'hommes politiques : plus d'émissions politiques
hebdomadaires sur Direct 8, et Paris Match l'assigne à la rubrique littéraire. Depuis
elle est en retrait. "Je ne suis pas aux manettes mais avec lui quand il le
faut, dans les moments les plus forts. Pour partager", déclare-t-elle
encore à Match.Cela ne l'empêche pas de passer un coup de fil
ou d'envoyer un mail à une rédaction lorsque le contenu d'un article ne lui
convient pas. Son modèle est Sylviane
Agacinski, la femme de Lionel
Jospin. Discrète mais pas effacée. Elle déclare au Nouvel
Observateur en octobre 2011 "Je serai dans un rôle d'accompagnement. Je
lui suis plus utile comme ménagère de moins de 50 ans que comme conseillère
politique. C'est un excellent stratège, il n'a pas besoin de moi ".
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