Depuis sa collaboration, dans les années 80, avec Stéphane Collaro, l'image de Philippe Bruneau était restée attachée à celle du Cocoricocoboy, émission mêlant humour et satire politique, et qui était diffusée en soirée avant le 20 heures de TF1. Mais c'était aussi un comédien dont le talent s'était illustré aussi bien dans le café-théâtre qu'au cinéma et à la télévision. Il s'est éteint lundi matin à Caen, sa ville natale, à l'âge de 73 ans ; sa mort, annoncée dans un premier temps par le figaro.fr, a été confirmée par ses proches.
Philippe Bruneau avait notamment connu le succès dans la pièce Elle voit des nains partout, qu'il avait écrite en alexandrins, spectacle à l'affiche durant quatre ans à la Cour des Miracles, café-théâtre parisien. La critique d'alors qualifiait le spectacle de "gaulois et débridé". La pièce a ensuite été adaptée au cinéma dans une version loufoque où Blanche Neige, obsédée sexuelle, jette son dévolu sur les nains avant de rencontrer Tarzan.
Côté théâtre, et côté caméra
Entre 1966 et 1999, Philippe Bruneau était apparu dans près d'une vingtaine de film, du Roi de Coeur de Philippe de Broca à Un indien dans la ville (Hervé Palud) en passant par Salut l'Artiste, d'Yves Robert et Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine (Coluche).
Au théâtre, il avait joué dans Les Précieuses Ridicules à Chaillot en 1959, puis dans plusieurs créations de Marc Gilbert Guillaumin (dit Marc'O) à Edouard VII. Plus récemment il avait tourné dans plusieurs téléfilms, comme Jean Moulin (2002) et La Fine équipe (Yves Boisset).
Il partageait sa vie depuis sept ans entre Tanger et Paris et était le père de Zoé Bruneau (29 ans), comédienne née de son union avec la comédienne Claire Nadaud. Il était également père, avec sa dernière compagne, de deux enfants de 14 et 6 ans.
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