samedi 22 décembre 2012

Medvedev promet à Depardieu 13% d'impôts sur le revenu

Le Premier ministre russe invite à son tour l'acteur à venir en Russie, en assurant que "l'impôt sur le revenu y est de 13%", et en ajoutant : "Nous n'allons pas le modifier".
Après Poutine, Medvedev : l'affaire Depardieu a le don d'inspirer les dirigeants russes. Alors que la polémique se poursuit de manière virulente en France autour de l'acteur, qui a dit vouloir quitter le pays pour la Belgique pour des raisons fiscales (lire : Affaire Depardieu : Catherine Deneuve en colère contre Torreton), le Premier ministre russe a réitéré vendredi l'invitation faite à Gérard Depardieu à s'installer en Russie, en l'assurant qu'il ne risquait pas d'augmentation d'impôts dans ce pays. "Que Depardieu vienne. Chez nous, l'impôt sur le revenu est de 13% et nous n'allons pas le modifier", a déclaré Dmitri Medvedev, cité par l'agence Interfax.
La veille, le président russe Vladimir Poutine avait déjà déclaré être prêt à accorder un passeport russe à l'acteur si celui-ci le souhaitait. "Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", avait lancé le président russe. "Poutine m'a déjà envoyé un passeport", avait pour sa part déclaré l'acteur, selon des amis cités mardi par le site du quotidien français Le Monde.
La polémique Depardieu a déjà suscité des remous dans le monde du spectacle avec la condamnation sans nuance de Philippe Torreton, qui n'a pas hésité à lancer à son collègue acteur : "Prends ton oseille et tire-toi" (Lire notre article : Violente tribune de Philippe Torreton contre Depardieu). Ce vendredi, c'est Catherine Deneuve qui est entrée en scène, prenant la défense de Gérard Depardieu, dans une tribune que publie Libération. Mercredi, c'est Brigitte Bardot qui avait affiché son soutien à Gérard Depardieu en estimant que l'acteur est "victime d'un acharnement extrêmement injuste" (lire : Brigitte Bardot soutient Depardieu même si...). Et ce bien qu'il "soit un amateur de corrida"... Sur Europe 1, le réalisateur Claude Lelouch avait auparavant trouvé "ce lynchage honteux".

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