lundi 17 septembre 2012

L'amour est dans le pré. Pierre, le Gersois, a trouvé l'âme sœur sur M6

Frédérique se remémore le 16 janvier. Seule dans l'hôtel 5 étoiles qui l'emploie à Bordeaux, elle est en conversation téléphonique avec sa maman dans le Périgord. Mère et fille regardent la première émission de «L'Amour est dans le pré» version 2012. Premier à se présenter, Pierre de Saint-Pastous, céréalier en féveroles et producteur d'armagnac. Coup de foudre pour Frédérique qui écrit immédiatement. Tout lui plaît en Pierre, le physique, la voix, le sourire «et même ses belles mains». Pour Frédérique, «ce Gersois a une belle âme». Pierre recevra 300 lettres. Il en «sélectionne» dix, comme le veut l'émission. Dix jeunes femmes qu'il rencontrera à Paris. Pour en retenir deux, dont Frédérique, bien sûr, et Inge, la Flamande. Elles séjournent en Armagnac où Pierre ne fera pas longtemps durer le suspense. Il en pince pour Frédérique autant que Frédérique en pince pour lui.
Depuis, leur bonheur est dans le pré à Castex-d'Armagnac. «Nous vivons en couple depuis cinq mois.» Frédérique, 37 ans, «aussi bavarde que moi» se réjouit Pierre, a «lâché» son emploi dans l'hôtellerie de luxe et l'événementiel, pour vivre avec l'élu de son cœur. Mais pourquoi cette jolie femme cultivée (elle a étudié à… Oxford), intelligente, expressive, expansive, bonne situation, ne trouvait-elle pas l'amour ? Et pourquoi Pierre, bien de sa personne, agriculteur «moderne» et aisé, tout aussi volubile, restait-il seul ? «Je dirai que j'étais seule parmi… la foule de mes ami(e) s, de mes connaissances. Je pense que c'était pareil pour Pierre. L'un comme l'autre très entourés mais finalement seul au plan affectif», affirme Frédérique. Elle est convaincue comme Pierre que «le hasard» n'aurait pas permis ce qu'a réussi la télé : les faire se rencontrer. Frédérique en est d'autant plus heureuse, «que j'ai écrit en… looseuse (perdante), persuadée que ma lettre ne susciterait rien chez Pierre.»
On sait ce qu'il en est : le coup de foudre a été réciproque. Le couple n'exclut pas de se marier et envisage d'avoir des enfants. Pour l'heure, Pierre et Frédérique travaillent à transformer les dépendances de leur nid d'amour en chambres d'hôtes, «de caractère» avec hammam et piscine. Ouverture au printemps 2014. L'autoroute est à 25 minutes et Bordeaux à 1 h 15. Fille d'hôteliers, Frédérique a plein d'idées pour que les hôtes vivent un séjour de qualité. Pierre aussi saura les convertir à «l'art de vivre en Armagnac». Tout un art que Frédérique assimile à la vitesse grand V. Elle ne veut rien manquer de la prochaine distillation autour de l'alambic familial et se régale au spectacle de la course landaise.

http://www.ladepeche.fr/article/2012/09/17/1441678-l-amour-est-dans-le-pre-pierre-a-trouve-l-ame-s-ur-sur-m6.html

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