Johnny Hallyday, hospitalisé pendant 16 jours fin décembre à Los Angeles, est rentré en France dimanche. Accompagné de sa femme Laeticia, il a été accueilli en fin d’après-midi à Roissy par une foule empressée, à laquelle il n’a fait aucune déclaration.
Réactions violentes
«Jamais un déplacement de Johnny Hallyday n’avait suscité une telle violence» raconte France Soir. Selon le quotidien, le dispositif policier y a contribué: deux cars de CRS, cinq policiers en civil arme de poing en bandoulière, une dizaine de gardes du corps accompagnés de CRS. Les journalistes qui ont voulu s’approcher ont été «violemment repoussés.»
Une telle situation était prévisible, notamment depuis que le chanteur avait exprimé son épuisement face à la situation. «J'en ai assez de toutes ces fausses nouvelles et de ces informations ridicules, avait-il déclaré le 6 mai. J'en ai assez de ce feuilleton. Je veux qu'on me fiche la paix!»
Examens médicaux
Johnny avait aussi démenti l’information d’Europe 1 selon laquelle son retour en France avait pour but une nouvelle opération. «La France me manque et mes amis aussi» avait-il expliqué, justifiant son retour dans l’hexagone. L’AFP rapporte que selon son entourage, la star devrait subir «des examens médicaux à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, dans le cadre de l'expertise judiciaire qui doit déterminer les circonstances exactes de ses problèmes de santé post-opératoires de l'hiver dernier.»
Une procédure est en effet toujours en cours pour déterminer les responsabilités dans la maladie nosocomiale qui a frappé Johnny. Des experts médicaux doivent rendre leurs conclusions avant le 15 juillet.
Après ses examens, Johnny devrait - toujours selon son entourage- partir en vacances en famille dans son chalet de Gstaad (en Suisse).
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